Alfred BINET, auteur de la première échelle d'intelligence, proposait de mesurer l'intelligence en terme d'âge mental (âge de développement) en utilisant comme indicateur des questions typiques d'un âge donné. La mesure de l'âge mental, par comparaisons à l'âge réel, était ainsi un indicateur d'avance ou de retard de développement et permettait.
C'est William STERN en 1912 qui introduit la notion de QI. Sa proposition était simple, le QI était simplement le rapport de l'âge mental (AM) sur l'age réel (AR) multiplié par 100. C'est donc un pourcentage de "chemin parcouru" le long du "développement". Le QI classique (QIc) est donc un cas particulier de ce qu'on appelle les quotients de développement (QD).

Les Limites du QIc (peu ou plus utilisé actuellement) :
→Un AM est obtenu en additionnant des points de différents niveaux d'âge. La structure mentale d'un âge mental donné est cependant probablement différente selon l'âge réel (par exemple un AM de 6 ans ne correspond probablement pas à la même structure mentale si l'AR est de 5 ans ou de 12 ans).
→Cette méthode ne s'applique pas aux adultes. Comment mesurer l'intelligence après l'âge d'achèvement du développement ? Elle laisse alors une question en suspend, quand s'arrête le développement ?
→Au QI classique, si la moyenne des QI est constante d'âge en âge (100) la distribution (et donc l'écart-type) des QI varie d'âge en âge. Un QI constant ne signifie pas que la personne reste classée (positionnée) de la même façon par rapport aux enfants du même âge.